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L’histoire de la peinture pop-art

Le pop-art est un mouvement artistique né au Royaume Uni dans la fin des années 50.
Il incarne à lui seul une époque, celle de l’après-guerre et du début de la consommation de masse.

Un nouveau courant artistique

A l’origine, il s’agit d’une contraction des termes “populaire” et “art” et l’on doit ce terme à Lawrance Alloway, un homme d’influence dans le milieu artistique.

On pourrait définir cet art en le caractérisant comme un courant influencé par la vie quotidienne et peignant des phénomènes de société.

A l’image d’un quotidien coloré

Ce mouvement challenge la tradition artistique en incluant des images et des éléments de la culture populaire. On le retrouve dans des publicités, des bandes dessinées et nombre d’objets d’art. Il utilise des images populaires et représente des objets banals de la vie quotidienne quitte à les tourner en un art naïf ou ridicule. C’est aussi en usant de l’ironie que ce courant va marquer son époque.

L’attitude des artistes et leur style de vie imprime aussi cette nouvelle ère. On s’autorise à sortir de son contexte des objets, des formes et à valoriser les couleurs vives. C’est une période gaie, empreinte de modernité et de légèreté.
Le pop-art se distingue également par son rejet de l’élite et des mouvements intellectuels en représentant la vie réelle, loin de toute fioriture.
 Il se décline sous de nombreuses formes et c’est en se rendant simple et accessible que cet art a gagné sa popularité.

L’artiste Andy Warhol comme représentant

Les artistes du moment puisent leur inspiration dans la vie culturelle, le design, la publicité, la marchandisation de la vie quotidienne.

L’un des plus célèbres et représentatifs est Andy Warhol. Il est notamment l’auteur des fameux portraits représentant Marilyn Monroe, icône glamour de la séduction et de la beauté féminine. Loin de la peinture à l’huile traditionnelle, il utilise, comme à son habitude, la technique de la sérigraphie. C’est un procédé d’impression qui sert à reproduire des affiches ou des images en grande série, dans le domaine publicitaire ou commercial.

Cette œuvre est composée de dix tableaux basés sur une photo publicitaire de l’actrice dans le film “Niagara”. Il dépeint, travers ce projet, une femme iconique et objet de désir. Les couleurs du visage Marilyn sont vives, presque irréelles et ce dans le but d’attirer l’œil.

En assemblant ces différents portraits, Andy Warhol fait un parallèle entre la mort de l’image et la mort de la pin-up en la représentant à la fois avec des couleurs éclatantes et quasiment saturées mais aussi sous un aspect plus obscur presque effacé.

Cela donne à son œuvre un aspect quasi industriel. L’ensemble des sérigraphies sont d’ailleurs produites dans son atelier, une ancienne usine réhabilitée, appelée la Factory.

C’est aussi là-bas que seront tirées les fameuses boîtes de soupe Campbell’s, ou encore les portraits de Che Guevara. Ces œuvres seront produites et vendues par millions. C’est l’avènement de la production industrielle de masse au détriment de la production artisanale.
On achète tant l’œuvre que l’image sulfureuse de son mythique créateur.

Un nouveau champ artistique s’ouvre illustrant comme souvent l’évolution de notre société.

Et vous, appréciez-vous cet art ? Accepteriez-vous de vous faire tirer le portrait par un véritable artiste ? Façon pop-art bien entendu!

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