Conformément à la pratique du Judaïsme, une alimentation est dite casher lorsqu’elle respecte les lois de la Cacherout ordonnées par Dieu dans le désert du Sinaï et enseignées par Moïse. En effet, pour un Juif, l’observance de ces lois inscrites dans le 14e chapitre du livre du Deutéronome est un préalable pour une bonne connexion avec le divin. C’est pourquoi il existe de nos jours des restaurants casher où il est possible de manger casher. Découvrez à travers cet article l’essentiel à savoir à ce sujet.
Produits autorisés dans l’alimentation casher
Comme inscrit dans tout restaurant cacher à Cannes, manger casher est une « mitsva », c’est-à-dire un commandement du Dieu créateur. À l’origine, les Juifs étaient le seul peuple attaché à cette idéologie religieuse. Mais plus tard, elle s’étend à tous les pays occidentaux qui aujourd’hui font office des favoris de l’alimentation casher.
Sans doute, cette alimentation n’autorise pas tous les produits destinés à la consommation. Sont pris en compte par la cuisine casher :
- Les mammifères, plus précisément les ruminants (le mouton, la chèvre, le cerf, le bœuf) ;
- Les poissons tels que la carpe, la sole, le hareng, le brochet, le saumon, le thon ;
- Les oiseaux domestiques tels que le poulet, le pigeon, la dinde, le canard, l’oie, à l’exception des rapaces ;
- Les légumes et les fruits sans exception d’espèces ;
- Le vin (à condition qu’il soit préparé par un rabbin) ;
- Le miel ;
- Le lait et les œufs (à condition qu’ils proviennent d’animaux casher) ;
- Les céréales et tout autre produit agricole.
Sur le plan spirituel, tous ces produits sont casher et peuvent donc être consommés de façon religieuse. Reste cependant à savoir si chaque principe de la cacherout est pris en compte lors de la préparation casher.
Principes de préparation de l’alimentation casher
Les principes de préparation de l’alimentation casher sont multiples et divers. De ce fait, il ne faut s’en tenir qu’aux plus essentiels. Tout d’abord, notez bien que les animaux doivent avoir des sabots fendus et ne peuvent être abattus que par un Cho’het (un rabbin formé à cet effet). Après leur abattage, les animaux doivent être complètement vidés de leur sang avant la préparation. Par ailleurs, il est défendu de mélanger la viande et le lait dans les mêmes ustensiles de cuisine.
En ce qui concerne les poissons, il est préférable que ceux-ci possèdent des écailles et des nageoires nettement identifiables. Ce sont autant de principes auxquels les restaurants casher se soumettent avant d’avoir la certification casher sur leurs plats.
Menu proposé dans les restaurants casher
Dans les métropoles françaises, les menus varient d’un restaurant casher à un autre. Toujours est-il qu’ils n’offrent que des plats respectueux des règles de l’alimentation casher. Vous pouvez y trouver du riz à la sauce de dinde, du cassoulet, du bœuf bourguignon, du poulet basquaise, sans oublier les fromages français.
En conclusion, il convient de rappeler que tous les restaurants ne sont pas faits pour la cuisine casher. Pour manger casher, vous avez la possibilité de préparer les aliments par vous-même ou vous rendre dans un restaurant certifié casher.
